L'immobilier aux Pays-Bas

Comment choisir des biens immobiliers pour investir : conseils pour les investisseurs

Maison » Blog » Comment choisir des biens immobiliers pour investir : conseils pour les investisseurs

La création d’un revenu fiable et prévisible en investissant dans l’immobilier est une stratégie de croissance du capital éprouvée par le temps. Cependant, le simple fait d’acheter des mètres carrés ne garantit pas de profit. Chaque segment du marché, des nouveaux développements aux appartements en bord de mer, dicte ses propres règles. Pour transformer un bien en un instrument d’investissement efficace, il est important de prendre en compte tout un ensemble de paramètres : du coût de possession à la liquidité et aux perspectives de croissance de l’emplacement. Des recommandations pratiques et l’analyse des données réelles aideront à comprendre comment choisir un bien immobilier pour investir.

L’emplacement – facteur n°1

Le choix de l’emplacement détermine à la fois la rentabilité et la stabilité des investissements. La croissance des prix dans les quartiers à proximité d’une nouvelle ligne de métro, de la construction d’un hub, de centres d’affaires ou d’universités atteint 17 à 22 % en trois ans. Par exemple, à Moscou, les quartiers de Khovrino et Nekrasovka ont augmenté de plus de 30 % en deux ans après l’ouverture de nouvelles stations de train de banlieue et de métro.

Les agglomérations urbaines en croissance démographique et en infrastructures sont les favoris. Saint-Pétersbourg, Kazan, Novossibirsk, Krasnodar affichent une demande stable et un faible taux de vacance locative. Les quartiers dortoirs avec une densité de construction élevée perdent de leur attrait sans amélioration des services et des transports, tandis que les micro-quartiers avec des parcs, des écoles et des centres commerciaux intégrés attirent les investisseurs.

Pour comprendre comment choisir un bien immobilier pour investir, il est important d’étudier les statistiques de croissance démographique, les projets de développement urbain, les plans d’investissement de la mairie et l’indice de rendement locatif par quartier.

Comment choisir un bien immobilier pour investir : appartement, studio ou appart-hôtel ?

Le choix du format a un impact direct sur la rentabilité et le type de locataires. Les appartements d’une chambre sont l’option la plus liquide pour la location à long terme, tandis que les studios sont recherchés par les étudiants et les professionnels en déplacement. Le temps de récupération moyen d’un studio à Ekaterinbourg est de 10,5 ans, contre 13,2 ans pour un deux-pièces complet.

Les appart-hôtels offrent un rendement supérieur de 1,5 à 2 % par an, surtout dans les grandes métropoles. Cependant, ils n’impliquent pas d’enregistrement permanent et peuvent être soumis à une taxe foncière plus élevée (0,5 à 2,0 % de la valeur cadastrale). Les biens immobiliers commerciaux et de bureaux génèrent un revenu stable avec une évaluation judicieuse de l’emplacement et du flux, mais nécessitent des compétences de gestion plus élevées.

Les formats actuels de plus en plus inclus dans les portefeuilles d’investisseurs :

  1. Les appartements intelligents jusqu’à 28 m².
  2. Les appart-hôtels avec une société de gestion (rendement de 7,5 % par an).
  3. Les micro-bureaux dans les espaces de coworking – investissement à partir de 1,5 million de roubles.
  4. Les parkings et les caves dans les résidences en déficit.

Pour déterminer précisément comment choisir un bien immobilier pour investir, il est nécessaire de tenir compte du format en fonction de l’objectif – revenu passif, croissance spéculative ou capitalisation avec revente ultérieure.

Type de revenu : location, revente, stratégies combinées

La méthode de génération de profits dicte les critères de sélection de l’objet. Pour une revente rentable (flip-investing), le prix d’entrée est important – une remise à l’achat jusqu’à 15-20 %. Les appartements dans des résidences en construction par des promoteurs réputés et à un stade précoce de construction deviennent optimaux.

Le modèle locatif nécessite une analyse du délai de récupération moyen (payback period). Dans les villes de plus d’un million d’habitants, la location d’un appartement d’une chambre rapporte 6 à 8 % par an. Par exemple, à Kazan, le loyer moyen est de 26 000 roubles par mois pour un prix d’achat d’environ 4,2 millions de roubles.

Le modèle combiné (location à long terme avec revente ultérieure) permet d’obtenir 10 à 12 % de rendement annuel avec une augmentation de prix de 25 à 30 % en 3 à 5 ans. Il est important de prendre en compte l’amortissement de la finition, le changement de locataires, l’ajustement de la valeur marchande.

Le principal indicateur pour choisir un bien immobilier pour investir est de mettre en relation les dépenses mensuelles (charges de copropriété, impôts, réparations) avec le loyer réel et le délai pour atteindre un bénéfice net.

Vérification juridique et fiscale : protection du capital

Les erreurs lors de la formalisation se traduisent par une perte de liquidité. La vérification obligatoire comprend :

  1. La légalité de la transaction selon l’extrait du registre foncier.
  2. L’absence de charges et de copropriétaires.
  3. La présence de documents d’autorisation (projet, procès-verbal de réception).
  4. L’enregistrement correct de la transaction par un notaire ou le Rosreestr.

Lors de l’achat d’appartements et de biens immobiliers commerciaux, il est important de choisir à l’avance le régime fiscal (simplifié ou réel) pour éviter les paiements excessifs. La valeur cadastrale de l’objet devient la base de la taxation – elle est plus élevée pour les appartements que pour les logements résidentiels.

La compréhension de la manière de choisir un bien immobilier pour investir inclut nécessairement une analyse fiscale : taxe foncière, impôt sur le revenu des particuliers lors de la vente et imposition des revenus locatifs. L’acquisition par le biais d’une entreprise individuelle ou en tant qu’entrepreneur individuel permet d’optimiser jusqu’à 6 % d’impôt annuel.

Plateformes numériques et services : comment choisir un bien immobilier pour investir

Les investisseurs utilisent de plus en plus des plateformes numériques pour la sélection et la gestion de l’immobilier. Des services en ligne tels que Cian.Pro, SmartDeal, PIK-Aренда et RentYourHome permettent d’analyser les emplacements, d’automatiser la location, de conclure des contrats, de suivre les paiements et de gérer les réparations à distance.

Les applications des promoteurs immobiliers (par exemple, « Samoliot Partner », « PIK Investor ») donnent accès à des projets avec paiement échelonné, à des analyses de prix au mètre carré, à la dynamique de la demande. Les CRM pour les bailleurs (Domklik Pro, Sutochno.ru) optimisent le processus de location, la gestion des avis et la collecte des paiements.

L’utilisation de solutions numériques permet d’aborder systématiquement la question de la sélection d’un bien immobilier pour investir et transforme la gestion en un processus commercial technologique.

Conclusion

Le choix de l’objet dépend non pas de la mode, mais du calcul. L’investisseur prend en compte l’emplacement, le format, les objectifs, le modèle financier et le potentiel de croissance de l’emplacement. Comment choisir un bien immobilier pour investir : en vérifiant la légalité, en analysant la charge fiscale et en choisissant une plateforme de gestion appropriée pour éviter les erreurs et gagner de manière stable à tout moment du marché.

Postes relacionados

L’obtention de la citoyenneté par naturalisation aux Pays-Bas est considérée comme l’une des voies les plus stables et prévisibles pour les étrangers souhaitant s’établir dans le pays. Cela nécessite une résidence prolongée, une intégration sociale réussie et un casier judiciaire vierge. Malgré des normes élevées, le système offre une procédure légale et logique pour ceux qui sont prêts à répondre à tous les critères.

Que signifie la citoyenneté par naturalisation ?

Le terme désigne un mécanisme légal par lequel un étranger acquiert des droits civiques complets en respectant les conditions établies, notamment la résidence, le niveau d’intégration et une réputation irréprochable. Aux Pays-Bas, une approche similaire est appliquée à tous ceux qui résident sur la base d’un permis de séjour temporaire ou permanent depuis une période significative.

Conditions pour obtenir la citoyenneté par naturalisation aux Pays-Bas

Pour devenir citoyen du pays, il est nécessaire de passer par plusieurs étapes obligatoires. Les principales conditions de la naturalisation aux Pays-Bas incluent une résidence prolongée, la maîtrise de la langue, l’absence de condamnations et le respect des traditions publiques.

La procédure comprend plusieurs étapes clés : soumission d’une demande à la municipalité, vérification de la conformité aux exigences, passage d’un examen d’intégration et attente de la décision. Tout le processus peut prendre jusqu’à 12 mois, chaque étape étant strictement réglementée.

Le demandeur doit prouver sa maîtrise de la langue néerlandaise, sa connaissance de l’histoire et de la culture, ainsi que sa volonté de prêter serment de fidélité à la société. Cette vérification confirme une réelle intégration dans la société, considérée comme la pierre angulaire du chemin vers la citoyenneté.

Liste des conditions obligatoires pour les candidats

Les autorités imposent plusieurs exigences spécifiques aux étrangers aspirant à la citoyenneté par naturalisation :

  • résidence permanente dans le pays pendant au moins cinq ans ;
  • détention d’un permis de séjour permanent ou temporaire à long terme ;
  • absence de condamnations et d’infractions administratives ;
  • preuve de source de revenus ;
  • réussite de l’examen d’intégration ;
  • renonciation à l’ancien passeport (dans la plupart des cas).

Ainsi, il est nécessaire non seulement d’être respectueux de la loi, mais aussi de participer activement à la vie de l’État.

Problèmes rencontrés par les étrangers

En pratique, l’obtention de la citoyenneté par naturalisation peut être accompagnée de plusieurs difficultés. L’un des obstacles les plus courants est le renoncement à l’ancien passeport, en particulier si le pays d’origine n’autorise pas la perte du passeport. De plus, des problèmes peuvent survenir avec les documents, en particulier si la résidence aux Pays-Bas a été intermittente.

Facteurs ralentissant le chemin vers la citoyenneté

Même en respectant toutes les conditions formelles, la procédure peut être retardée. Parmi les raisons des retards :

  • difficultés à prouver la résidence ;
  • maîtrise insuffisante de la langue ;
  • manque de preuves d’intégration complète ;
  • problèmes de légalisation des documents ;
  • erreurs administratives des autorités migratoires.

Comprendre ces facteurs aide à éviter les retards inutiles et à se préparer aux difficultés éventuelles.

Liste des documents à fournir pour la demande

La demande officielle est accompagnée d’un ensemble de documents obligatoires pour l’examen :

  • passeport valide ;
  • preuve d’inscription à la résidence ;
  • documents justifiant les revenus ;
  • diplôme de langue ou résultat de l’examen ;
  • certificat de non-condamnation ;
  • preuves de résidence dans le pays pendant au moins cinq ans.

La liste est complétée par une déclaration d’intention de devenir citoyen, rédigée dans le formulaire prescrit. La précision des documents influence le verdict final !

Caractéristiques de la citoyenneté par naturalisation aux Pays-Bas

Les Pays-Bas imposent non seulement des exigences formelles, mais aussi des exigences en termes de valeurs. Le demandeur de la citoyenneté par naturalisation doit accepter les particularités culturelles du pays, y compris la tolérance, le respect de la vie privée et la quête d’égalité.

L’intégration implique la participation à des initiatives publiques, la connaissance des réalités quotidiennes et l’interaction avec les institutions gouvernementales. Même la réussite de l’examen ne garantit pas toujours l’approbation – il est important que le demandeur semble être un participant pleinement intégré à la société néerlandaise.

Barrières légales et bureaucratiques

Certaines difficultés surviennent lors de l’interaction avec le service d’immigration. Malgré la transparence générale de la procédure, il arrive souvent que la demande soit rejetée en raison d’erreurs formelles.

Par exemple, une déclaration incorrecte des revenus, une indication insuffisante des périodes de résidence ou des informations incomplètes sur l’emploi. Ces aspects compliquent le chemin vers le passeport et nécessitent l’intervention d’un consultant en immigration.

Citoyenneté par investissement immobilier

Bien que la naturalisation classique nécessite du temps et des efforts, il existe des mécanismes alternatifs pour accélérer le processus. L’un d’eux est la citoyenneté par investissement immobilier, utilisée dans certains pays.

Aux Pays-Bas, le programme n’assure pas directement l’obtention du passeport, mais des investissements importants dans l’économie et l’achat de biens immobiliers résidentiels ou commerciaux augmentent les chances d’obtenir un permis de résidence à long terme. Et après quelques années – avec tous les facteurs connexes requis – il est possible de demander la citoyenneté par naturalisation, contournant les étapes complexes de preuve.

Conclusion

Ainsi, la citoyenneté par naturalisation aux Pays-Bas reste un processus demandé mais exigeant, accessible uniquement à ceux qui sont prêts à s’adapter sur le long terme, à respecter la législation et à respecter les normes locales.

Malgré les obstacles possibles, le respect de toutes les étapes et une attention particulière aux exigences permettent de passer du statut de résident temporaire à celui de citoyen à part entière avec un minimum de pertes de temps et d’efforts !

Les investissements immobiliers ont longtemps été considérés comme une stratégie « infaillible ». Aux côtés de l’or et des devises, les mètres carrés étaient perçus comme un actif intouchable. Cependant, c’est ici que la plupart des stéréotypes et des idées simplistes se sont formés, loin de la réalité. Le marché a changé, tout comme les règles du jeu. Cette revue démystifie les idées reçues sur les investissements immobiliers, en révélant les aspects réels de la rentabilité, des risques, de la stratégie et de l’approche des biens.

Mythe n°1. L’immobilier augmente de manière stable en valeur

La position des mètres carrés sur le marché dépend directement des conditions macroéconomiques, de la politique réglementaire, des changements d’infrastructure et même des évolutions démographiques. Dans les villes à population décroissante, comme Nijni Taguil, Kovrov ou Rubtsovsk, la baisse des prix au cours des 5 dernières années a été de 12 à 18%.

Même à Moscou, la croissance s’est avérée inégale : dans les quartiers à forte densité de construction, tels que Nekrasovka, Solntsevo ou Boutovo, en 2024, le prix moyen du mètre carré est passé de 245 000 à 208 000 roubles. La raison en est le surplus d’offre et la surcharge des infrastructures.

Comprendre que l’immobilier n’est pas une garantie de croissance stable, mais un instrument de marché, est crucial pour calculer la rentabilité. Les investisseurs professionnels suivent la cyclicité : en 2010-2012 – croissance, en 2015 – stagnation, en 2020-2022 – pic en raison des subventions, en 2024 – correction en raison de la hausse du taux clé.

Mythe n°2. Louer un logement garantit un revenu stable

Un autre mythe sur les investissements immobiliers : la location à long terme nécessite un contrôle régulier et est rarement passive. Les litiges entre locataires, les dommages matériels, les impayés, les litiges judiciaires sont des risques réels. De plus, la rentabilité est souvent inférieure aux attentes. Exemple concret : un appartement à Kazan (quartier « Vesna »), d’une valeur de 6,8 millions de roubles. Loyer – 35 000 par mois. Rentabilité :

  1. Brute : 6,1% par an.
  2. Avec prise en compte des dépenses (impôts, amortissement, charges communes, vacance locative de 1,5 mois par an) : rentabilité nette – 3,9%.

Et en utilisant un effet de levier hypothécaire avec un paiement mensuel de 49 000 roubles à 15% par an, un tel bien entraîne une perte de plus de 170 000 roubles par an.

Mythe n°3. Investir dans les nouvelles constructions est toujours rentable

La construction est une zone de décalage des délais, de faillites, de risques cachés de planification et d’occupation. Les promoteurs masquent le coût élevé du mètre carré par des « finitions offertes » ou des « hypothèques avec soutien gouvernemental », mais le surcoût réel est inclus dans le prix. Exemple : quartier « Seliguer City », Moscou. Un studio de 26 m² coûtait 5,6 millions de roubles au lancement (2021). En 2024 – 5,9 millions. Croissance – 5,3% en 3 ans, mais l’inflation sur la même période – 24,6%.

En ajoutant le coût des rénovations (à partir de 650 000 roubles), le temps de vente (en moyenne 3 à 5 mois), la commission de l’agent et les impôts, l’investissement immobilier perd de son attrait, ce qui entraîne la démystification d’un autre mythe.

Mythe n°4. Investir dans l’immobilier de luxe – un actif fiable

Le segment premium est destiné à un public restreint, sensible aux facteurs économiques, monétaires et politiques. Les appartements dans les complexes « Zilart », « Jardins de la Lavra », « Lavrushinsky » coûtent à partir de 65 millions de roubles. Ils peuvent être loués pour 300 à 400 000 roubles par mois, ce qui donne un rendement de 4 à 5% sans tenir compte des dépenses.

Cependant, la liquidité de ce type de biens est extrêmement faible. La durée moyenne d’exposition sur le marché est jusqu’à 8 mois, et la remise réelle lors de la vente est de 12 à 17% du prix annoncé. De plus, l’entretien de ces biens (concierge, parking, société de gestion, assurance, réparations) nécessite 2,5 à 3 fois plus de dépenses que dans les classes économique et confort.

Mythe n°5. L’hypothèque aide à gagner sur la croissance des prix

L’effet de levier hypothécaire ne peut renforcer la rentabilité qu’en phase de croissance active du marché. Avec un taux élevé (à partir de 13% en 2024), le paiement hypothécaire dépasse le revenu de la location même avec un bon taux d’occupation. Le montant des intérêts payés à la banque sur 15 ans pour un prêt de 9 millions de roubles à 14,2% dépassera 15 millions. Même une légère baisse du prix de l’appartement de 5% entraînera une perte si les fonds propres ne représentaient que 20% de la valeur. L’hypothèque transforme l’investissement en spéculation avec un niveau de risque élevé.

Mythe n°6. Les appartements sont un actif similaire aux appartements

Nous démystifions le mythe populaire sur les investissements immobiliers. Les appartements ne sont pas assimilés au logement en termes de statut. L’absence d’inscription permanente, les tarifs de services publics plus élevés, la nécessité d’un contrat commercial avec une société de gestion réduisent la rentabilité.

Dans le complexe résidentiel « Ye’s Technopark » (Moscou), les appartements de 22 m² sont loués pour 32 000 roubles. Mais avec un coût de 6,1 millions de roubles et des dépenses (impôt de 6%, gestion – 3500 ₽/mois, nettoyage, publicité), le rendement final n’est pas supérieur à 3,3%. De plus, les banques accordent des prêts pour les appartements moins favorablement : taux plus élevés, délais plus courts, apport initial plus important.

Mythe n°7. Les rénovations et le design augmentent la rentabilité

La rénovation d’investissement nécessite une optimisation rigoureuse : l’accent est mis non pas sur les solutions de design, mais sur la praticité, la durabilité, la minimisation des coûts. Surpayer pour des meubles, des solutions décoratives ou un « style unique » n’augmente pas le loyer dans la même proportion. Ce qui fonctionne vraiment :

  1. Plancher vinyle au lieu de stratifié – augmente la durée de vie de 3 à 4 ans.
  2. Peinture lessivable au lieu de papier peint – réduit les coûts de renouvellement.
  3. IKEA + OZON – ensemble de meubles jusqu’à 80 000 roubles avec remplacement tous les 6 ans.
  4. Installation de compteurs, LED, filtres à eau – économie jusqu’à 12% sur les services publics.
  5. Couleur universelle des murs (beige, gris clair) – réduit les refus des locataires.

La rénovation doit être rentable en 18 à 24 mois. Tout ce qui dépasse cette période est excessif et non rentable.

Mythe n°8. Investir dans l’immobilier à l’étranger – un havre de paix

Les marchés immobiliers en dehors de la Russie sont souvent inaccessibles pour un contrôle physique. Dans l’UE et aux États-Unis, des normes fiscales strictes s’appliquent : en France, l’impôt sur les revenus locatifs atteint 45%, au Canada, une évaluation annuelle de la valeur avec une imposition ultérieure à partir de 1,2% est appliquée.

En Turquie et aux Émirats arabes unis, des destinations populaires pour les Russes, des centaines de cas de litiges judiciaires sur le service, les doubles ventes, les erreurs de traduction de documents sont enregistrés. L’immobilier à l’étranger n’est pas un « havre de paix », mais un actif complexe avec un haut degré de bureaucratie et des risques législatifs imprévisibles.

Mythe n°9. L’immobilier – un outil de diversification

En termes de structure des dépenses et de gestion, l’immobilier est plus proche des affaires que d’un actif passif. Contrairement à un portefeuille diversifié d’actions, d’obligations, de devises et de matières premières, ce créneau nécessite une implication personnelle : contrôle des locataires, paiement des factures, interaction avec la société de gestion, participation aux réunions, responsabilité juridique. Un seul bien ne résout pas le problème, mais au contraire concentre le risque. Surtout lors de l’obtention de prêts ou de l’investissement de tout le capital.

Réalité contre mythes sur les investissements immobiliers

Les mythes sur les investissements immobiliers se sont formés au fil des décennies, mais la nouvelle économie exige une réévaluation. Chaque transaction n’est pas un modèle, mais un calcul. Une forte rentabilité émerge à la croisée de l’analyse, de la discipline, du calcul précis et de la compréhension de la structure des dépenses. L’investisseur compare les alternatives, modélise les scénarios, calcule la liquidité et fait un choix non pas en fonction de la popularité, mais des chiffres. Une stratégie réussie exclut les émotions, repose sur une analyse froide et utilise l’immobilier comme un outil, et non comme une idée.